La découverte du Web à l’heure de la Covid 19

Depuis le premier confinement, ma Société (Facem Web) est en télétravail. Nous avons décidé de mettre en place les gestes barrière rapidement afin d’assurer la santé de toutes et tous. On parle souvent de l’effet COVID dans la profession puisque beaucoup de personnes se sont précipitées sur Internet afin de trouver des débouchés. Cela peut prendre la forme de la création d’une boutique en ligne, de l’optimisation SEO/SEA du site Internet existant, de la création de contenus vidéos à placer ensuite sur les plateformes que chacun commence réellement à connaître maintenant. D’autres, plus éloignés, se sont précipités sur les réseaux sociaux, Facebook en tête, avec l’idée que les débouchés se trouvent là à défaut de site Internet performant. En fonction du degré de compétence à chacun face au digital, les réponses sont plus ou moins appropriées, c’est une certitude.

Mon entreprise ne marche pas. Peut-elle trouver un second souffle sur Internet ?

Rien n’est moins sûr. On a beau jeu de dire que l’État et les collectivités aident les entreprises à se digitaliser. Encore faudrait-il que les différents acteurs concernés ait une véritable culture digitale. On en est loin. On en est loin parce que changer de paradigme est tout à fait complexe pour quiconque et cela suit un processus d’évolution bien plus lent que les impératifs économiques. Je m’explique :

Si votre activité physique ne fonctionne pas, c’est probablement déjà (et hors COVID) que vous êtes mal préparé(e) par ailleurs ; Et il se peut que ce soit sur la question digitale (à défaut d’avoir des produits et services répondant à un besoin évidemment). Beaucoup sous-estimaient l’impact de celui-ci dans l’entreprise, que ce soit pour le search, que ce soit pour l’utilisation des bases de données, que ce soit pour le marketing, etc. La crise COVID en a fait purement et simplement la démonstration amenant un appel d’air assez étonnant et inquiétant pour la suite.

Non, nous ne pouvons faire des miracles en termes de CA dès lors que la culture digitale et l’existant (pas de site ou un Wix fait par un stagiaire (sic), une page Facebook à la dérive, pas de gestion des mails) ne suit pas les enjeux de ‘entreprise. Il faut complètement repenser le modèle et surtout : Se former. La formation des dirigeants est essentielle, avant tout le reste, sur la question digitale.

Les formations digitales à la mords-moi-le-noeud

Vous avez la possibilité de prendre une formation chez moi, pour apprendre ce qu’est le SEO (voir ma page formateur SEO). Vous aurez un panel des outils, des pistes pour avancer comme un stratège et la culture du métier, c’est garanti. Pour peu que vous sachiez coder et que vous avez une bonne expression écrite, vous devriez même devenir au bout de quelques mois d’intenses tests déjà très fort. Cependant, vous ne serez pas en mesure de ce que je fais, en tous cas pas tout de suite. Pourquoi ? Parce que seule l’expérience de nombreux projets menés en SEO permet d’avoir le vrai recul sur de l’existant.

Vous avez la possibilité de prendre une formation pour être « visible sur Linkedin » si vous voulez. Vous ne serez pas pour autant le maître du game du jour au lendemain. Vous devriez d’ailleurs rapidement vous décourager parce que pour avoir des résultats, il faudra être super patient sur un truc pareil… Pas ma came.

Vous l’avez compris, ce n’est pas dans la précipitation que l’on peut se reconvertir sur Internet. Vraiment pas. Le Web est un champ si large et nécessitant tellement de connaissances différents (le SEO et les réseaux sociaux sont phares mais il y a tant d’autres métiers qui doivent intégrer votre logiciel pour savoir où vous placer dans le système). Par exemple, la conversion est un métier que je maîtrise moins que les autres. Je suis affreusement mauvais en graphisme (bien que je comprenne le sens de l’UX) pour pouvoir réaliser les pages mobiles moi-même les plus optimum à la conversion. Vous devrez apprendre à faire plutôt de la Ads performante et ROIste sur Facebook, Instagram ou Linkedin plutôt que de vous entêter à apprendre en quoi un post est viral par des pseudo-experts, etc, etc. Vous apprendrez également que le métier de Community Manager est bidon sauf pour une poignée de personnes en France qui gèrent les mécontents de grands comptes, etc. etc.

Avoir les fonds pour déléguer tout en s’acculturant

Au-delà, le métier de chef d’entreprise ne consiste pas à tout savoir. Il est essentiel de garder ses distances avec la production. Lorsque vous faites de la communication digitale et que vous faites rédiger des contenus à votre profit, vous êtes bien plus dans le vrai. La vraie qualité sera le contrôle que vous serez en mesure de mener sur ces différents sujets, d’où la nécessité de se faire accompagné et formé par des professionnels parmi les plus forts de leur domaine, celles et ceux qui embrassent l’ensemble du Web en restant humble sur leur champ de compétences.

Toute cela a un coût évidemment qu’il vaut mieux budgéter sur le long terme et non pas par opportunité ou par nécessité impérative liée à une fermeture, à la crise, au déclin d’un modèle…

Votre consultant SEO
Xavier Deloffre, consultant et formateur en référencement naturel et payant.