Mort de la formation professionnelle ou sursaut ?

On peut légitimement se demander si le titre d’un tel article n’est pas un peu provocateur. Il fait pourtant écho à une somme d’inquiétudes que j’ai pu sonder auprès des professionnels du secteur de la formation et notamment des indépendants.

A travers celui-ci je souhaite faire un bilan (très personnel mais vous êtes sur mon blog) de la situation et proposer quelques pistes de réflexion.

Une nouvelle manière de voir l’évolution  professionnelle tout au long de la vie, de la penser indépendamment de ce que la volonté politique peut en dire n’a pas de sens en soi si elle ne provient pas d’un constat. Il s’agit plutôt de trouver ce que peut faire l’institutionnel et ce qu’il ne peut faire en aucun cas (!).

Voyons donc ici simplement une expression libre d’un citoyen qui s’interroge sur l’évolution de la formation dans son ensemble, de ses fractures, de ses errements et de ses espoirs.

Le bilan s’impose sur cette formation, sur ses acteurs qui abattent pour l’essentiel un travail formidable et produisent une valeur ajoutée tant recherchée en tant de crise économique, sur les contraintes légitimes, légitimées et légales, sur son mode de financement à multiples vitesses, sur sa coexistence et sa reformulation avec les TIC.

Pour commencer, plongeons-nous sur quelques chiffres et ce que nous dit la loi.

La formation professionnelle continue, c’est quoi ?

La capacité au coeur de la formation

Une loi pour assainir la formation professionnelle?

L’anti-créatif

Des pistes possibles

Conclusion et remarques

La formation professionnelle continue, c’est quoi ?

legislationEn 2004, le législateur a défini la formation professionnelle au travers de la loi qui dit ceci : « la formation professionnelle tout au long de la vie constitue une obligation nationale ». A partir de cette volonté politique, une réforme importante a été opérée sur l’article L-611-1 du code du travail en date du 5 mars 2014, nous y reviendrons.

Financée par des fonds publics comme des fonds privés, la formation professionnelle continue représente environ 30 milliards d’euro de dépenses chaque année et concerne approximativement 59000 organismes de formation déclarés. Avec de nombreuses cessions d’activités comme le confiait récemment un organisme paritaire avec lequel j’ai la chance de travailler.

Seuls les organismes dont la demande de déclaration d’activité a été enregistrée auprès du préfet de région peuvent opérer sur le champ de la formation professionnelle continue. Sur ce sujet, l’État contrôle le champ de la formation professionnelle (dont les collecteurs, employeurs, organismes de formation) afin de vérifier que les fonds de la formation professionnelle continue soient affectés à cette seule fin.

Considérant que l’évolution professionnelle s’accompagne de compétences nouvelles, on ne peut que se réjouir de voir chacun(e) gagner en compétences

Et de fait, il faut distinguer la formation professionnelle continue de la formation initiale. Elle concerne les les actifs et a pour finalité entre autres de favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle, permettre le maintien dans l’emploi, favoriser le développement de compétences et l’accès aux différents niveaux de qualification.

A ce stade, il faut penser également qu’une action de formation professionnelle se définit principalement par le « caractère professionnalisant de la formation ». Voyez ici qu’elle doit être en lien avec une activité professionnelle.

Seulement voilà, pouvons-nous faire un lien direct entre la participation à une formation sur le SEO par exemple et l’activité professionnelle d’un boulanger ? Tout est dans la manière d’amener les choses.

La capacité au cœur de la formation

Comment justifier de l’utilité d’une compétence dans un métier qui n’a pas de lien direct ? Le fond de la loi nous explique qu’à la fin de la formation, les stagiaires « doivent être capables de… »

Or c’est cette notion de capacité qui peut être discutable.

On peut savoir, connaître la théorie et même la transmettre mais la notion de « capacité » est beaucoup plus abstraite. Le sujet est déjà valable à l’école et c’est sur ce premier point que je souhaite d’abord développer mon propos.

Retour sur ce que nous enseigne l’école

apprentissage à l'écoleMontaigne nous proposait dans ses Essais « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine« . Vous me signalerez peut-être que c’est l’enseignement traditionnel, la formation initiale qui doit permettre cela. Une méthodologie pédagogique doit permettre à quiconque d’apprendre à lire, écrire, compter.

De là, une magie individuelle (mais surtout collective) s’opère et emportant leur bagage ou caisse à outils, libérés de toute attache et autonomes, les individus développent une capacité prophylactique face aux savoirs qu’ils ingurgitent (sic).

De la magie à l’illusionnisme, il n’y a qu’un pas.

A partir des enseignements de base, on propose ensuite des spécialisations qui permettent à chaque élève de connaître et maîtriser un métier. Un métier ! Sauf que plus en amont, la réalité montre tant d’étudiants se lancer dans des concours sur des sujets si diverses, à la recherche d’un job dont ils n’ont pas forcément été préparés.

Selon moi, la multiplication des filières post-bac et notamment l’arrivée massive des étudiants après le bac, je précise souhaitable du point de vue du progrès, a mal été préparée.

Un tel vivier d’aptitudes précipité vers ce qui est considéré par une société vieillissante comme un sésame est le signe d’un malaise profond. Je précise « vieillissante » car on constate de plus en plus que les jeunes se détournent de ces solutions d’emplois.

Un désaveu du modèle ?

Force également est de constater que l’enseignement se concentre d’abord sur les savoirs mais beaucoup moins ensuite sur l’éducation qui provient avant tout d’une alchimie socio-culturelle. Et tant mieux !

« Les étudiants ne sont pas préparés à être en capacité de », voilà un discours maintes et maintes fois rabâché.

Non responsables du système, les étudiants ingurgitent mais ne pratiquent pas et les atterrissages en stage entreprise se concrétisent, quand elles ne se font pas par le biais de recommandations, bien plus sur la base de connaissances acquises par l’auto-formation ou la polyvalence, elle-même tirée principalement d’une connaissance empirique.

L’école n’a qu’une responsabilité relative simplement parce que son modèle est à repenser. J’y reviendrai plus tard.

Arrive la formation professionnelle continue

La formation professionnelle continue est apparue en fin de compte nécessaire pour suppléer aux multiples carences que représente le fait de travailler en entreprise sur un socle de connaissances figées, elles-mêmes issues de l’école, institution défaillante à aider les individus à se former eux-mêmes.

Ce n’est ni la responsabilité de l’école, que l’on devrait plutôt rebaptiser « enseignement national » que de l’entreprise, dont les objectifs économiques fondamentaux sont dispersés par un transfert de responsabilité, une sorte de dédouanement que le législateur a acté par l’obligation de formation des salariés.

Une rustine face aux changements du monde qui amène les autorités publiques à déclarer « obligation nationale » la formation professionnelle continue.

Un transfert de responsabilité légitimé…

competences issues de la formationParallèlement, et ce à l’issue d’une formation continue, peut-on considérer que la faculté à répondre positivement à un cas pratique ou un questionnaire donne une capacité quelconque ?

En théorie oui et c’est pour cela qu’existe la formation professionnelle continue ; c’est sa logique. Vous maîtrisez un métier et souhaitez augmenter vos aptitudes sur un sujet à votre demande ou même à celle de votre employeur.

Le hic, c’est d’une part que le déficit initial n’est peut-être pas forcément comblé lui-même, les prérequis précisés dans l’intitulé de la formation n’étant soumis pour l’essentiel qu’à la faculté de juger du salarié ou du salarié et de son employeur, éventuellement conseillés par l’organisme de formation qui peut voir son intérêt à remplir ses formations collectives par exemple.

D’autre part, un second problème émerge, au-delà des questions parfois tendues qu’il peut y a voir entre un salarié et son employeur « sur sa capacité de… », c’est l’utilité relative d’une formation produite pour être en accord avec la loi.

Utile pour se conformer aux attentes coercitives du législateur mais inutile du point de vue de la valeur ajoutée attendue par l’entreprise.

Je discutais avec un formateur sur l’usage des produits dangereux, la formation, très courte est indispensable. Mais sa pratique est dans de nombreux cas limitée à de très rares tâches, de ce fait les acquis disparaissent par le manque de pratique.

Faut-il renvoyer en formation ces personnes certifiées ?

Selon moi, en tant qu’employeur, mais aussi formateur et conseiller auprès des entreprises, la première chose à voir c’est la notion de praxis qui est aujourd’hui l’élément révélateur de la compétence.

Allons plus loin et disons-le concrètement, le besoin de formation professionnelle est proportionnel à la valeur ajoutée produite par l’entreprise. La valeur ajoutée, c’est ce qui justifie économiquement le salaire. C’est ce qui justifie également la production de richesse au niveau macro mais évidemment une taxe que vous connaissez également aussi bien que moi.

salaires augmenté à l'issue de la formationMettons-nous du point de vue de l’employeur : Comment justifier de l’augmentation d’un salarié nouvellement formé sur une technique non productrice de valeur ajoutée, non cohérente avec les besoins de l’entreprise ?

Mettons-nous du côté du salarié : Comment justifier l’accession à un meilleur coefficient ? En se formant pour gagner en compétences… En compétences utiles à l’entreprise ? Ceci est beaucoup plus aléatoire.

La question qui se pose vraiment est : Y-a-t-il cohérence à former constamment et surtout sous la pression légale ?

Tout cela est très idéologique…

Capacité théorique et capacité pratique

Pratiquez-vous le référencement naturel ? Fabriquez-vous du pain tous les jours ? Vous allez me dire que les certifications et diplômes permettent de justifier d’une capacité.

Après tout, je dispose d’un CAP boulangerie, je peux m’installer boulanger. Cela est valable du point de vue de la loi mais cela ne garantit pas la valeur ajoutée du produit proposé.

Il s’agit d’une capacité théorique légitimée.

Laissez-moi vous proposer une formation SEO, vous serez légitimé théoriquement pour réaliser du référencement naturel…

formation boulangerVous comprenez que la réalité est tout autre, et de là provient la difficulté de construire une école ou un cursus complet sur le référencement naturel. Nous disposons certes de certifications mais celles-ci n’ont pas valeur de titre d’État. Et comment faire quand celles-ci durent quelques jours ?

Ce sont des notions qui s’apprennent pour partie mais qui se pratiquent bien plus, comme dans l’exemple du boulanger. Avec une distinction majeure, un défaut de légitimité du point de vue de la formation initiale.

De même la veille nécessaire et quotidienne s’ajoute à un indispensable background du pratiquant.


C’est là que la formation initiale prend tout son sens. Parce que c’est à partir de celle-ci que le métier se définit pour le jeune sortant de l’école. Je dis « pour » à un diplôme sanctionnant un cursus avec un module consacré au référencement. Pour dès lors qu’elle donne méthode et praxis.

Une loi pour assainir la formation professionnelle

Le cpfEn mars 2014, le 5, une réforme de la formation professionnelle a modifié le paysage. Depuis début 2015, le DIF est remplacé par le CPF ou compte personnel de formation.

L’objectif est de permettre aux personnes de sécuriser leur parcours professionnel par l’accès à un financement pour suivre des formations qualifiantes sélectionnées par les partenaires sociaux, acquérir un socle de connaissances et de compétences ou encore réaliser une VAE.

L’obligation fiscale est revue également pour les entreprises en fonction du nombre de salariés, le plan de formation est obligatoire depuis le mois de mars (un outil RH supplémentaire qui va faire les beaux jours des indépendants du secteurs à moins que ceci ne puissent proposer des formations !), les obligations sociales sont renforcées avec un entretien professionnel supplémentaire, la collecte de la taxe d’apprentissage est resserrée.

Voilà pour les changements rapidement retranscrits.

La loi de mars 2014 concoure à favoriser les entreprises qui ont une assise très importante et qui peuvent plus aisément répondre à des appels d’offre.

La visée qualifiante

Mon propos ne s’attarde pas ici sur les éléments qui concernent autre chose que la réforme du DIF proprement dite. On peut avoir des questions légitimes sur la contribution, le plan de formation ou encore les entretiens professionnels mais je souhaite centrer le sujet sur les conséquences pour la formation en elle-même, sur le modèle.

Plus haut, j’ai évoqué cette nécessité « d’être en capacité de ». La réforme nécessite de rendre éligible les formations obligatoirement qualifiantes et  « correspondant aux besoins de l’économie prévisibles à court ou moyen terme »  comme celles qui sont inscrites au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), les certificats de branches, les formations permettant d’acquérir le socle de connaissances et compétences (maîtrise de la langue française, connaissances de base en mathématiques…).


Voyez-vous le Web et la formation SEO en particulier pointer le bout de son nez là-dedans pour un formateur indépendant ? Très compliqué. Tout d’abord parce que si des modules existent dans les cursus universitaires notamment, on n’obtient pas un diplôme de référenceur naturel. Pourquoi ? Parce qu’il faut que ce soit inscrit au répertoire RNCP

L’entonnoir anti-créatif

plus de valeur à moindre coût ?

La place de formations spécifiques va naturellement disparaître au profit de formations plus généralistes (les langues, que dis-je l’anglais voire le chinois) proposées par des entreprises de plus gros calibre que les indépendants ne pourront ni concurrencer (sic) ni même prétendre à concurrencer.

Bonjour l’originalité et la qualité des formations lorsque celles-ci sont strictement conçues dans un objectif de rentabilité ; on baisse le coût des formateurs, on se retrouve avec des formations vite bâclées. Pourquoi faire des efforts dès lors que nous disposons d’un monopole sur le sujet ?

La mort des organismes de formations est un réel risque du point de vue de la qualité de ce qui va rester. Faites dans le pire des cas de produits proposant l’utopique qualité – prix – rapidité.

De son côté…

L’école ne peut plus assumer que le flux de nouveaux arrivants en proposant des filières à caractère généraliste, des formations initiales parfois mal conçues et en décalage avec les réalités du marché de l’emploi. La formation professionnelle continue doit donc suppléer l’école mais la logique de coût qui est corrélée réduit le champs des filières vraiment qualifiantes de formations professionnelles.

La réalité veut que l’on termine sa formation initiale dans une formation professionnelle


Le serpent se mord la queue. Quid donc des formations proposant une valeur ajoutée supplémentaire ? C’est très simple, les postulants risquent de devoir se les financer eux-mêmes.

Des pistes de solutions à envisager

enseignant épanouiAssouplir la législation mise en place pour permettre à de petits organismes de formation d’exister ; Arrêter de considérer qu’une rémunération dépend strictement du niveau de formation ; la réalité est toute autre et c’est un leurre. La formation répond a un besoin, elle n’a pas en soi besoin d’être imposée, elle s’impose d’elle-même.

Reconsidérer la valeur ajoutée produite en formation initiale, hors champs économique concurrentiel (et donc augmenter la formation et la rémunération des enseignants) afin d’améliorer la qualité de l’enseignement (former quand on est mal payé, c’est compliqué ;  afin de permettre l’expression de formations plus techniques et spécifiques à l’âge adulte, sans avoir à rattraper ce qui n’a pas été fait avant :

En soi, il ne devrait pas y a voir de formations adultes pour apprendre à lire et à écrire.

Le fait de reconsidérer la valeur ajoutée de la formation initiale pourrait permettre de faire des gains en réduisant les demandes sur les formations professionnelles à faible valeur ajoutée ensuite. Faire de la formation non pas un produit consommable par nécessité (que la loi régit) mais un investissement…

Veut-on de la qualité ou souhaite-t-on sombrer dans l’ajout de rustines ? Veut-on prolonger la crise de l’école dans le champs de la formation professionnelle et ainsi la tuer ?

Voilà les questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui… Certainement d’autres solutions doivent être envisageables, l’essentiel est de parler du problème et de relayer la chose dans l’opinion publique.

Pour conclure tout en sollicitant vos remarques

Les besoins de formations dans les entreprises ne vont pas se tarir, ils sont présents voire même dans une société où tout s’accélère, ils vont aller en s’accroissant.
Mais à l’instar du monde du transport de marchandises, qui a vu la disparation de petites et moyennes entreprises, le monde de la formation subi actuellement une réforme de fond, qui a été « vendu » auprès des salariés comme une énorme évolution.

Pour ceux qui s’en rappellent, le DIF avait été en son temps présenté comme une révolution. Dans les faits ces réformes sont un moyen pour l’État de mettre de l’ordre dans la formation continue. En effet des excès ont de tout temps existé.

Sur le papier obliger les organismes à proposer des formations certifiantes est une bonne chose. Mais la difficulté pour les petits centres de formations à obtenir cette labellisation, va affecter leur quotidien de manière durable.

La Formation va s’ubériser

Les gouvernements depuis trente ans sont se montrés incapables de réformer le monde des taxis. L’arrivée d’Uber, a conduit dans le mur ce modèle obsolète. Aujourd’hui ces mêmes taxis réclament des soutiens de l’état là ou hier ils voyaient en lui un ennemi réformateur.
Si les organismes de la formations ne sont pas contre cette réforme pour ces bien faits comme un compteur unique par salarié même si celui-ci change d’entreprise.

Les organismes de formations peuvent s’interroger, quand l’État vote les conditions à créer ou à consolider quelques géants dans la formation et derrière eux une kyrielle de petits sous-traitants mal payés.
L’état français est une fois de plus confronté à ses propres contradictions, Il est juge et parti.

De la main droite il vote la loi, de la main gauche, il dirige des centres d’envergure nationale comme l’AFPA, le GRETA….
Vous imaginez vous, voter une loi qui aille dans le sens contraire de vos intérêts ?

Alors quid de cette réforme? Pour y répondre, il faut s’interroger sur sa genèse. Lors de la concertation préalable à son écriture, qui était autour de la table pour le monde professionnel?

Les organismes de tailles nationale….Bien évidemment comment solliciter et synthétiser près de 50000 avis différents.
Et là nous touchons un problème profond de notre société, c’est celui de la représentation de l’ensemble des parties prenantes qui la compose.

Soyons sérieux, et donnons nous les moyens de réunir autour de organismes de formations qui se sentent menacés ceux et celles qui voient en la multitude une force.

Pour un œil extérieur, une fourmilière est un endroit ou toutes ses habitantes courent de manière incohérente. L’entomologiste professionnel ou pas, sait que des règles d’une précision incroyable, existent. Que chaque habitante a un rôle qui lui est dédié. Que l’information transite de manière très précise et rapide.

A l’image de ces sociétés microscopiques, le monde de la formation en France ne fonctionne pas si mal. S’il est nécessaire de changer l’origine de certains flux financiers et de définir une meilleure traçabilité pour le salarié au cours de sa vie professionnelle. Faut il pour autant supprimer tout ou parti de la « colonie ouvrière  » pour ce faire?

Si la comparaison a ses limites, il faut néanmoins revenir sur cette notion de partie prenante. Notre société est complexe, elle évolue chaque jour, une place dans le web et son évolution donne un poste d’observation de luxe pour constater ces changements.

Pourtant les états sont dans l’incapacité de développer des outils démocratiques en ligne pour solliciter ces parties prenantes. Par peur, par incompréhension ou par peur de perdre ce qu’ils s’imaginent être « leur pouvoir », ils ne s’occupent pas de ce que veulent leur contemporain.

Ils ont recours à des outils du début du vingtième siècle pour faire évoluer cette société multiple.
Soyons ensemble force de propositions, montrons à nos élus, que le pouvoir se situe dans l’acte de décider avec l’ensemble des parties prenantes, de la forme et du fond.

Comme citoyen, comme entrepreneur, je constate que des initiatives germent quotidiennement dans l’esprit des hommes et des femmes qui m’interpellent pour développer leurs activités.

Il est nécessaire de se poser la question de quelles représentations nous voulons pour ce vingt et unième siècle.
Ceux et celles qui se retrouvent dans ces interrogations, je les invite à témoigner des idées et des solutions que nous pouvons écrire pour faire évoluer la réforme de la formation.

Mon blog leur est ouvert.

Votre consultant SEO
Xavier Deloffre, consultant et formateur en référencement naturel et payant.

6 commentaires

  1. Marie-Aude 29 juin 2015
    • Xavier Deloffre 4 juillet 2015
  2. JF Maleszka 29 juin 2015
  3. JF Maleszka 29 juin 2015
    • Xavier Deloffre 4 juillet 2015
  4. Marvin 7 juillet 2015